Une salle nature pour accoucher au plus proche de soi

Hôpital privé Wallerstein, Arès (Bassin d’Arcachon)

L’accouchement dans une salle physiologique, aussi appelée « salle nature », permet de répondre au souhait de certaines femmes de démédicaliser ce moment unique et intime tout en assurant la sécurité nécessaire à son bon déroulé.

Une salle sur-mesure

« C’est une salle qui propose une alternative à l’accouchement à domicile aux patientes, de plus en plus nombreuses, qui souhaitent accoucher naturellement. La proximité d’un plateau technique et d’une salle de césarienne permet de prévenir les risques et d’accompagner les femmes en toute sécurité » explique le Dr Lucie Germain, gynécologue obstétricienne.

La demande peut se faire à n’importe quel moment de la grossesse, au cours des consultations ou lors de l’entretien prénatal personnalisé. Cela permet de préparer le projet d’accouchement en amont et d’évaluer les éventuelles contre-indications, comme une anomalie du rythme fœtal ou de la fièvre avec suspicion d’infection materno-fœtale. La confirmation du projet se fait le Jour J.

Par définition, l’accouchement naturel se fait sans péridurale, mais il est bien sûr toujours temps de la demander pendant le travail. La patiente pourra alors être transférée dans la salle de naissance qui se situe juste à côté. « Il peut toutefois arriver que l’on doive poser une péridurale d’urgence en salle physiologique : on agit toujours au cas par cas. » précise le Dr Lucie Germain.

À l’hôpital de Wallerstein, la salle physiologique est spacieuse et lumineuse, ce qui la rend très accueillante. Petit clin d’œil : une élégante frise ornementée de vaguelettes évoque le bassin d’Arcachon qui fait face à l’hôpital, et dont on peut observer les pins depuis les fenêtres.

Une baignoire de dilatation permet de se détendre et soulage les douleurs provoquées par les contractions. La banquette ronde, très confortable, donne la possibilité de trouver les meilleures positions, accroupie ou à quatre pattes par exemple ; et des lianes de suspension permettent d’adopter des attitudes antalgiques. Il y a aussi un lit pour un accouchement plus classique. En somme, la patiente a l’embarras du choix et peut se laisser porter par ses sensations et son intuition !

« Certaines sage-femmes, selon leur savoir-faire, peuvent proposer de l’acupuncture, de l’homéopathie, ou encore des massages. Toutes sont spécifiquement formées à l’accompagnement de l’accouchement en salle nature » souligne le Dr Lucie Germain.

Des huiles essentielles antalgiques permettent également de soulager les douleurs.

Si tout s’est bien déroulé, les soins du bébé et le « peau à peau » avec la maman sont fait dans la salle, en présence, bien sûr, de l’accompagnant(e). Il est possible d’y rester jusqu’à deux heures après l’accouchement avant un retour dans la chambre.

« Nous sommes très ouvert à cette possibilité d’accouchement en salle nature, lorsque cela est possible. C’est un véritable projet familial, les conjoint(e)s y ont toute leur place, et cela nous permet d’assurer la sécurité de la mère et de l’enfant, tout laissant cette dernière faire ses propres choix » conclut le Dr Lucie Germain.